Je t’en veux quelque peu.
Je t’en veux de m’avoir laissé croire si longtemps que l’amour n’était que le temps des fleurs, des chocolats et des mots doux. De m’avoir persuadée qu’il suffisait que tu mesures 1m80 et que tu aies une foi en Dieu inébranlable. Croire qu’il s’agissait de 3 je t’aime et 2 baisers.
Enfin… je t’en voulais…
Aujourd’hui je te dis merci, merci d’être entré dans ma vie si subtilement. De t’être imposé avec tant de douceur et de fermeté. De m’avoir transporté si loin.
Reconnaissante que tu m’aies épaulé à travers mes maladresses, rassuré face à la vérité de mes blessures, et réconforté dans mes intuitions. Avec toi, j’ai découvert la puissance du pardon et l’intensité des éclats de rire.
Tu m’as rappelé le poids des mots. RESPECT. COMMUNICATION. FIDELITE.
Tu as bouleversé mes préjugés, et as mis en lumière mes propres incohérences.
Grâce à toi, j’ai appris à me faire confiance, et surtout à te faire confiance.
Comment résister à l’adversité, lutter contre mes travers, n’avoir plus peur de prendre des risques parce que tu étais là, à mes côtés, enfin.
Tu m’as propulsé vers une meilleure version de moi-même et m’as promis d’être là. Oui, parce qu’en fait avec toi, c’est le partage, de soi, de l’autre.
Découvrir et chérir la dimension d’être 2… en 1.
Tu te rappelles nos débuts ? Passionnés, tumultueux.
Ouf, parce que moi aussi.
Je te dis donc santé à toi, à nous, ensemble, toujours.
toi Amour… oui, Toi.
