Dès que j’ai une conversation sérieuse avec mon oncle, et notamment lors de moment en famille, il s’amuse à répéter qu’il a toujours été épaté par la façon dont j’avais su me projeter tôt sur mon parcours et que tout s’était réalisé dans le sens dont je l’avais prévu : « Mésié ma niès, a wè nèg ! Dès le départ c’était travail, mariage, maison, enfants ! Et ki di ki fèt, tu as tout ce que tu projetais ! ».
Bon à chaque fois qu’il me disait ça, j’en riais mais depuis peu, je réalise à quel point cette projection avait été importante dans mon parcours.
Même si ces points n’étaient pas précis dans ma tête : le bureau dans lequel j’allais m’installer, la longueur de ma robe de mariée, la taille de ma maison, et combien d’enfants exactement ; en revanche mon éducation et ma foi m’avaient portés et m’avaient permis de tracer mon parcours afin que ces objectifs soient atteints.
C’est à la suite d’une lecture que je vous présenterai bientôt que je me le suis rappelé.
Pour atteindre des objectifs, il est bien entendu nécessaire d’en avoir et d’être capable de les définir clairement. Ensuite, il me semble qu’être capable de se visualiser en les ayant atteint est nécessaire. Respirer l’air de la mer durant ce tour du monde, admirer la vue de la forêt amazonienne de sa terrasse, siroter ce mojito virgin au bord de la piscine d’un hôtel luxueux à Dubaï… visualiser le rêve mais surtout le vivre déjà dans sa tête, dans son corps, dans ses veines. L’incarnez.
Que ce rêve paraisse si palpable que la seule solution reste de l’atteindre.
Et puis ne pas avoir peur d’en parler, le partager avec ses proches afin de le visualisez d’autant plus.
Personnellement, certains objectifs déjà atteints, j’ai pris le temps de me remettre en question, puiser au plus profond de mon être. Et depuis près de deux ans maintenant, je revisualise mes rêves, mes rêves d’enfants, d’adultes et mes aspirations et je passe à l’action. J’ai tellement hâte de vous partager tout ça une fois que cela se concrétisera !
Allez dites-moi, visualisez-vous vos objectifs ? Si non, comment faites-vous pour garder le cap ?